Gazette

N°7

Juillet 2024

L’interview du mois

Axelle SORRET
TRINITY Lyon

Ce mois-ci nous découvrons Axelle Sorret, fondatrice de Trinity Lyon et nouvelle locataire sur notre centre Le 18.

Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

Je m’appelle Axelle Sorret, je suis fondatrice et dirigeante de la société TRINITY, entreprise lyonnaise de conseil en sûreté.

Quand êtes-vous arrivés chez Citywork ?

En avril 2024. Et cette arrivée a marqué un tournant dans l’histoire de Trinity ! Nous sommes passés du télétravail et coworking à une présence physique dans un agréable bureau d’affaires. Après 1 an d’activité, le business est là, les affaires marchent, l’équipe grandit, ce qui nous a permis de nous installer dans ce bel environnement.

Présentez Trinity en 3 mots.

La réponse professionnelle : informer, former et protéger. La réponse Matrix, en référence aux origines de notre nom : audace, clairvoyance, intelligence – nous aussi on cherche à éviter les balles, même si, d’après notre stagiaire Pierre, nous sommes pour l’instant moins souples que Neo.

L'objet indispensable pour exercer votre profession ?

Il ne s’agit pas tant d’un objet, mais plutôt d’une compétence : celui de l’anticipation. Il faut envisager tous les risques auxquels nos clients sont susceptibles d’être exposés, évaluer leur probabilité d’occurence et l’impact le cas échéant, pour les mitiger aux mieux. En somme : anticiper.

En quoi consiste votre métier exactement ?

Concrètement, nous accompagnons les entreprises dans la prévention et la lutte contre les actes de malveillance susceptibles de nuire à leurs collaborateurs, leurs infrastructures, leur savoir-faire ou leur réputation. Nous couvrons tous les champs du risque (financier, sécuritaire, réputationnel, judiciaire,…) et pour cela nous allons de l’analyse de risques, à l’audit d’infrastructures ou de procédures (plan de continuité d’activité, plan d’évacuation,…), en passant par la formation (gestion des incivilités, sécurité économique, attentat-intrusion, risques géo spécifiques, signaux faibles et gestion du stress…) ou encore l’étude d’intégrité ou réputationnelle de personnes morales ou personnes physiques.

Quel est le pire voyage de votre vie ?

Le pire mais aussi le meilleur, c’était sans doute en Ethiopie, mon 1er déplacement professionnel il y a plusieurs années. Ou au Nigéria, mon coeur balance… Notre métier nous amène à découvrir des endroits extraordinaires, avec des cultures et des populations éblouissantes, mais il nous met aussi parfois à l’épreuve du manque de confort et d’infrastructures correctes, de l’absence d’eau potable, des moustiques déchaînés, de la criminalité comme on ne l’imagine pas en Europe et j’en passe. Dans les deux cas, je m’en souviendrai encore très longtemps.

Si là, maintenant, tout de suite vous pouviez partir en voyage, vous iriez où ?

Très probablement à Bali. J’ai eu l’occasion de m’y rendre en mai dans un cadre professionnel (ça change de mes destinations habituelles), je dois admettre que je suis rentrée frustrée de ne pas pouvoir explorer davantage cette île paradisiaque… d’autant que les balinais sont incroyablement accueillants.

Un restau/bar à nous conseiller à Lyon ?

Le Steppe Bar à Confluence, avec des coktails à base de saké, wasabi et autres inspirations asiatiques, mon nouveau QG depuis leur ouverture en mai !

Si tu pouvais te revoir à 15 ans, tu dirais quoi ?

De boire moins de cocktails ? Non, certainement pas. Plutôt de croire en ma bonne étoile, comme me l’a souvent dit mon père. Avec du travail et de la persévérance, la vie nous offre des opportunités incroyables.

Quel est le pire et le meilleur souvenir dans votre boulot ?

Les opérations d’évacuation conduites en Ukraine après l’invasion russe en 2022. Des entreprises françaises nous avaient sollicité pour évacuer leurs collaborateurs (français, ukrainiens et autres) bloqués à kiev, Dnipro ou Odessa. Nous avons travaillé plusieurs semaines de suite, 7 jours sur 7, sous pression, avec un enjeu humain colossal mais nous avons réussi à faire sortir du pays plusieurs centaines de personnes en bus, sans mort ni blessé, un exploit dans le contexte de l’époque. Une expérience professionnelle inédite, mais dans un contexte évidemment dramatique.

Une petite blague pour la fin ?

Plutôt une citation, en l’occurrence de Pierre Desproges, étonnamment d’actualité : « L’intelligence, c’est comme les parachutes. Quand on n’en a pas, on s’écrase. »

Merci à Axelle d’avoir répondu à nos questions !